En Côte d’Ivoire, des participants à une marche de l’opposition pourraient être poursuivis. Après la grande manifestation qui a fait écho au-delà des frontières ivoiriennes, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan est monté au créneau. Il a fait savoir que les manifestants qui ont lancé des insultes et d’autres propos jugés graves.
Côte d’Ivoire : « C’est la fin de la récréation », le procureur de la République met en garde
Pendant la marche du Front commun, certains manifestants auraient proféré des insultes. Le procureur n’est pas d’accord avec des propos comme « mossi », « étrangers » qu’il dit avoir entendu. « Il y a eu une marche en Côte d’Ivoire, précisément à Abidjan. Nous avons vu sur les réseaux sociaux des propos haineux, racistes et xénophobes qui ont été distillés durant tout le parcours de cette marche », a-t-il déclaré.
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Selon le magistrat, les propos comme « mossi », « étrangers » sont particulièrement graves et les auteurs ne resteront pas impunis. « Le parquet ne peut pas rester muet. En ma qualité de procureur de la République, qui est le garant de l’ordre public, il m’appartient de ne pas laisser passer ce genre d’occasions », a-t-il déclaré.
Le magistrat assure que toutes les personnes qui vont être identifiées dans les vidéos incriminées seront interpellées et conduire devant le parquet pour être jugées. Cette déclaration du procureur a suscité de vives critiques. Certaines estiment qu’il s’agit d’une déclaration pour intimider les militants de l’opposition.
La marche du Front commun PDCI – PPA CI a réuni plusieurs milliers de militants dans les rues de Yopougon. Ils ont marché jusqu’à Figayo pour dire non à la candidature d’Alassane Ouattara et exigé une élection inclusive et transparente.
