Dialogue ouvert avec le RHDP : le PDCI, le FPI et le PPA-CI absents

Longtemps attendu sur la question du dialogue, le RHDP semble avoir accepter la main tendue d’une frange de l’opposition. Une rencontre préliminaire s’est tenue le mercredi 16 juillet 2025. A cette rencontre, les principaux parts d’opposition étaient absents. Le PDCI-RDA, le FPI et le PPA-CI n’avaient pas envoyé de représenter. Quelques heures après la séance, deux entre eux ont expliqué les raisons de leur absence.

Côte d’Ivoire : pourquoi le PDCI et le FPI étaient absents à la rencontre avec le RHDP

Le PPA-CI n’étant pas membre de la Cap-CI, son absence peut se comprendre facilement. Mais le PDCI et le FPI ont surpris pour avoir brillé par leur absence alors qu’ils sont membres fondateurs de la coalition Cap-CI, demandeur de la rencontre avec le RHDP.

Pourquoi étaient-ils donc absents ? Une raison en commun : le FPI et le PDCI estiment que le RHDP n’est pas l’acteur idéal avec qui il faut discuter d’un éventuel dialogue. Georges Ezaley confie que plusieurs correspondances ont été directement envoyées au président de la République pour entamer des discussions. Ces courriers seraient restés sans suite.

Il affirme que des propos tenus publiquement par des cadres du RHDP montrent qu’ils ne sont pas dans la logique d’un dialogue politique. Le PDCI préfère donc se tourner vers les institutions étatiques et ne veut pas discuter avec un parti, fut-il un parti présidentiel.

A lire aussi : Résumé de la rencontre Cap-Côte d’Ivoire – RHDP

Du côté du FPI, même son de cloche. Selon Pascal Affi N’guessan, son parti préfère un « dialogue direct avec le gouvernement ». Il déclare que la démarche de Cap-Ci n’a pas fait l’unanimité. « C’est le dialogue avec le gouvernement qui nous préoccupe. Un dialogue avec le RHDP n’a aucun intérêt pour certains partis de la Cap Ci dont le FPI », a déclaré le président du FPI.

Pour rappel, la délégation de la Cap Ci était conduite par l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo et Charles Blé Goudé. On retient que cette séance d’échange est un premier pas vers l’ouverture d’un vrai dialogue qui pourrait résoudre les problèmes évoqués par l’opposition. Il s’agit entre autres de la révision de la liste électorale, de la réintégration des opposants exclus et de l’audit du fichier électoral. Il est vrai que le temps qui reste est court, mais une solution politique peut faire des miracles.

Donnez votre avis

Soyez le 1er à noter cet article



Afrique sur 7 est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :