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L’Union africaine (UA) a exprimé sa vive indignation face à la récente attaque meurtrière qui a ciblé l’armée béninoise dans le nord du pays. Cette agression, survenue le 17 avril 2025, a coûté la vie à de nombreux soldats et suscite une vive émotion au Bénin et au-delà. L’organisation panafricaine appelle à une solidarité régionale accrue pour contrer la menace terroriste grandissante.
Condamnation et appel à la coopération régionale
Le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf, a fermement condamné cette attaque. Il a qualifié cet acte de violence d’ « odieux » et de « lâche », soulignant la profonde tristesse de l’Union africaine face à cette perte tragique. L’UA a adressé ses sincères condoléances aux familles endeuillées, au gouvernement et au peuple béninois, partageant leur douleur face à cet événement tragique.
Mahmoud Ali Youssouf a insisté sur le caractère régional de la menace terroriste. Il a déclaré que de tels actes ne constituent pas seulement une tragédie pour le Bénin, mais représentent également un danger sérieux pour l’ensemble de la sous-région ouest-africaine. Face à cette réalité, il a souligné l’impératif d’une coopération renforcée entre les nations voisines. Cette collaboration accrue doit permettre de mieux faire face à la progression inquiétante du terrorisme dans le Sahel et les régions limitrophes.
Le président de la Commission de l’UA a réaffirmé le soutien total de l’organisation au Bénin. Il a assuré le pays de l’engagement indéfectible de l’Union africaine dans ses efforts pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent qui déstabilisent la région. Cette solidarité africaine se veut un pilier essentiel dans la lutte contre ces groupes armés.
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Contexte et nécessité d’une réponse unie
Cette réaction de l’Union africaine fait suite à la condamnation exprimée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dont le Bénin est un membre actif. Il est important de rappeler que cette attaque représente la perte la plus lourde subie par l’armée béninoise depuis la première incursion armée enregistrée en 2019. L’ampleur de cette tragédie met en lumière la vulnérabilité croissante de la zone des trois frontières, située entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso.
La situation sécuritaire dans cette région transfrontalière demeure très préoccupante. Les groupes terroristes y mènent des actions de plus en plus audacieuses, ciblant les forces de sécurité et les populations civiles. Face à cette menace persistante, une réponse coordonnée et concertée de tous les acteurs régionaux et internationaux apparaît indispensable. Seule une action collective permettra d’endiguer la violence et de garantir la stabilité et la sécurité dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest.
