Tout en faisant un clin d’œil à la classe politique de son pays, La chanteuse Togolaise, Almok se réjouit du choix du ministre Romuald Wadagni comme dauphin du président Patrice Talon pour la présidentielle de 2026.
Présidentielle de 2026 au Bénin : Almok réagit au choix de Romuald Wadagni par Talon, et tacle la politique togolaise
En effet, le climat politique béninois vient de connaître un tournant historique marqué par l’annonce du Président Talon de ne pas briguer un nouveau mandat. Pour ce faire, il désigne comme dauphin, son ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni pour les élections présidentielles de 2026. Cette décision n’a pas laissé indifférente la chanteuse togolaise Almok. Très active sur les réseaux sociaux, l’artiste a salué ce choix qu’elle qualifie d’ailleurs « audacieux, réfléchi et tourné vers l’avenir ».
A travers un post publié sur facebook, Almok a largement apprécié cette démarche du président béninois. En effet, pour elle, ce choix de Romuald Wadagni démontre un sens de responsabilité et de patriotisme lucide. Dans ce sens, l’artiste écrit : « C’est là le geste d’un homme d’État soucieux de transmettre le flambeau à une génération compétente, intègre et pleinement engagée pour le développement de la nation ».
Cette sortie de la chanteuse Almok, révèle la portée symbolique de ce passage de témoin. Elle est perçue comme une volonté d’assurer de de préparer la relève d’un futur marqué par la compétence et l’innovation. Almok y voit une source d’inspiration et un exemple pour d’autres dirigeants africains dans un continent ou la successions politiques restes difficiles.
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Par ailleurs, au-delà des félicitations adressées au Bénin, Almok a profité de cette occasion pour laisser un message subtil à la classe politique de son propre pays. Avec une touche d’amertume, elle écrit : « Et pendant ce temps… au Togo, l’histoire semble encore hésiter à s’écrire autrement. »
Lourde de sens, cette phrase souligne les attentes et les frustrations d’une partie de l’opinion togolaise quant à l’alternance politique. En comparant les deux contextes, l’artiste met en exergue la différence entre une transmission assumée et un statu quo à peine évolué. Son intervention a suscité de nombreuses réactions de la part de ses abonnées. Elles sont partagées entre admiration pour son courage et réflexion sur la situation politique dans la sous-région.