Alors que les inquiétudes économiques mondiales augmentent, l’or devient le principal choix des investisseurs institutionnels. L’incertitude entourant la politique commerciale du président américain Donald Trump, combinée à des attentes de croissance économique plus faible, a conduit à une réallocation massive des capitaux.
L’or en tête des investissements
La ressource minière la plus value connaît un véritable regain d’intérêt, selon l’enquête d’avril 2025 menée par Bank of America. Ainsi, 82 % des gestionnaires de fonds s’attendent à un ralentissement de la croissance mondiale cette année, un niveau de pessimisme inédit depuis plus de trente ans. En réponse à ces inquiétudes, les investisseurs se tournent de plus en plus vers cet actifs plus sûr.
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L’Or s’est hissé au rang de classe d’actifs la plus performante en 2025. 42 % des gestionnaires interrogés l’identifient comme l’actif le plus rentable de l’année, contre 23 % seulement en mars. Depuis le début de l’année, l’Or a enregistré un rendement impressionnant de 25 %, porté par des facteurs multiples : la hausse de la demande, l’affaiblissement anticipé du dollar américain (prévu par 61 % des gestionnaires), et une recherche générale de sécurité sur les marchés.
Cette dynamique haussière est alimentée par une demande accrue des investisseurs institutionnels, mais aussi des particuliers, qui voient que l’Or est un moyen de préserver la valeur de leurs avoirs en période d’instabilité. Par exemple , le SPDR Gold Shares ETF (GLD) a dépassé les 100 milliards de dollars d’actifs sous gestion, tandis que le prix de l’once de la ressource a récemment franchi le cap symbolique des 3 300 dollars. La baisse de l’appétit pour le risque, couplée à une volatilité accrue sur les marchés boursiers, renforce l’attrait pour le métal précieux.
Par ailleurs, les politiques monétaires accommodantes de plusieurs grandes banques centrales, ainsi que les taux d’intérêt réels faibles voire négatifs, contribuent à soutenir les cours de la richesse minière. Dans ce contexte, les analystes estiment que la tendance haussière pourrait se poursuivre si les incertitudes économiques et géopolitiques persistent dans les semaines à venir.
