Au Mali, le bras de fer qui oppose la société minière canadienne Barrick au gouvernement n’est pas encore à sa fin. Dans un communiqué publié le 26 mai dernier, le géant canadien s’est opposé à la mise sous administration provisoire de ses opérations.
Barrick s’oppose à la mise sous administration de son complexe Loulo-Gounkoto au Mali
Selon le communiqué de la société minière canadienne, le complexe Loulo-Gounkoto ne saurait être mis sous administration provisoire. En effet, le gouvernement malien a engagé une procédure judiciaire en vue d’obtenir un administrateur provisoire sur les deux sites miniers de Loulo et Gounkoto dirigés actuellement par Barrick Mining Corporation.
Pour le géant canadien des mines, le recours de l’Etat malien n’a aucun fondement. Car, la société indique dans sa note que malgré le blocage des exportations d’or et la saisie de ses stocks dont elle a été confrontée de la part des autorités de la transition, elle n’a pas cessé de verser les salaires du personnel et de maintenir ses opérations sur une base mensuelle.
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Aussi, Barrick dénonce le maintien en détention de plusieurs de ses collaborateurs depuis plus de cinq mois. Toutefois, la société fait savoir qu’elle poursuivra les échanges avec le gouvernement en vue de trouver un terrain d’entente dans ce différend qui ne fait que durer.
Pour rappel, l’Etat du Mali a déposé un recours le 8 mai devant le tribunal de commerce pour imposer un administrateur provisoire au niveau du complexe Loulo-Gounkoto. Suite à cette requête, Barrick a répondu en exprimant au tribunal, le 22 mai, son opposition formelle à une telle procédure. Alors la décision de la juridiction est attendue le 2 juin prochain.
