Au Mali, à Bamako, une rencontre de 48 heures réunissant les chefs des juntes du Mali, du Niger et du Burkina Faso s’ouvre ce lundi 22 décembre. Les trois dirigeants qui forme l’Alliance des États du Sahel (AES), veulent renforcer leur coopération régionale.
Les chefs d’États de l’AES en sommet au Mali ce lundi
Selon le programme officiel, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie au Niger, et le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte burkinabè, seront accueillis à l’aéroport par leur homologue malien, le général Assimi Goïta. « La défense et la sécurité seront les principaux sujets à l’ordre du jour de la rencontre », a insisté une source officielle malienne. À Bamako la capitale, les dirigeants doivent rencontrer le commandement de la Force unifiée de l’AES. Cette force vient à peine d’être installée.
J’ai présidé ce jour la cérémonie de remise de l’Étendard à la Force unifiée de l’AES.
Un acte fort qui traduit la volonté du Burkina Faso, du Mali et du Niger d’assumer ensemble, en toute souveraineté, la défense et la sécurité de l’espace sahélien. #AES pic.twitter.com/Q1GY3rcijgMali : L’imam Mahmoud Dicko appelle à la paix en plein sommet de l’AESMali : Le deuxième sommet de l’AES s’ouvre ce samedi— Général d'Armée Assimi GOITA (@GoitaAssimi) December 20, 2025
Elle est composée de militaires des trois pays et est chargée de lutter contre l’insécurité et les groupes jihadistes dans l’espace AES. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont claqué depuis un moment la porte du G5 Sahel, cette organisation régionale créée pour coordonner la lutte contre le terrorisme.
Au cours de leur rencontre, les chefs d’État doivent également entériner la signature, par leurs ministres des Affaires étrangères, d’un protocole instituant la Télévision de l’AES, dont le siège sera basé à Bamako. Les discussions porteront aussi sur le projet de création d’une banque commune d’investissement, régulièrement évoqué lors des précédents sommets. La tentative de coup d’État du 7 décembre à Cotonou devrait aussi être abordée. Le Burkina Faso et le Niger partageant une frontière avec le Bénin, « il est tout à fait normal qu’il y ait un échange d’informations sur le sujet », confie un interlocuteur nigérien.
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