Au Bénin, l’annonce de la candidature de Romuald Wadagni à la prochaine élection présidentielle a suscité une approbation unanime au sein de la mouvance présidentielle. Le charme de la candidature du Ministre d’État béninois chargé de l’Économie et des Finances repose sur l’absence de manoeuvres uniquement politiciennes pour forcer sa désignation.
Candidature de Romuald Wadagni, une prime à l’efficacité
En effet, Wadagni incarne un style qui tranche avec les candidatures trop personnalisées : pas de flamboyance, mais une constance et une efficacité qui rassurent. Son profil technocratique ne l’empêche pas de séduire au-delà de son ministère : il est perçu comme un homme porté sur le résultats dans la cohésion. Sa capacité à leader des projets ambitieux dans une démarche non pas personnelle, mais collective, a joué en sa faveur.
Lire aussi : Bénin : coulisses de la désignation de Romuald Wadagni
Dans une Afrique où les transitions électorales sont souvent synonymes d’incertitude, le Bénin de Patrice Talon envoie un signal original avec l’émergence d’un dirigeant choisi par consensus pour avoir fait ses preuves dans l’ombre avant d’attérir sous les projecteurs. Jeune, connecté aux enjeux internationaux, Romuald Wadagni rappelle une évidence : « sans maîtrise des équilibres mondiaux, aucun projet national n’est viable ».
Ce lien entre international et local est un marqueur de son expertise. Chaque accord négocié à Washington, Bruxelles ou Pékin doit se traduire par des infrastructures, des emplois et des opportunités pour les Béninois. C’est cette articulation entre la grande stratégie et les retombées concrètes qui explique pourquoi sa candidature rassemble si bien au-delà des cercles du pouvoir.
