Une fusillade a éclaté à Omoku, dans le sud du Nigeria, faisant 14 morts et plusieurs blessés par balle. L’attaque a eu lieu à environ 90 kilomètres de Port Harcourt, grand centre pétrolier et capitale de l’État de Rivers.
Le Nigeria ensanglanté par une fusillade
Un Nouvel An sanglant pour le Nigeria. Ce lundi 1er janvier 2018, des individus armés ont pris pour cible des fidèles qui revenaient de la messe de minuit, une cérémonie qui rassemble du monde à Omoku. Les assaillants, sortis de nulle part, ont ouvert le feu sur la foule qui sortait d’un lieu de culte. Cette fusillade a causé des dégâts épouvantables. Quatorze personnes sont mortes sur les lieux et douze autres, blessées par balles, ont été transportées à l’hôpital et reçoivent des soins, selon les premières informations.
Sur place, un large périmètre de sécurité a été maintenu et les témoins de l’attaque sont entendus par la police de l’État de Rivers. Les autorités nigérianes ont par ailleurs ouvert une enquête pour connaitre les auteurs et complices de cette attaque. « Une chasse à l’homme a été lancée afin que ces bandits soient arrêtés et jugés », a indiqué un représentant de la police.
À noter que la région de Port Harcourt est une zone pétrolifère, mais encline au banditisme. Des enlèvements contre fortes rançons, des assassinats ciblés deviennent de plus en plus récurrents. Plusieurs gangs criminels sont actifs et se livrent à de violentes guerres pour le contrôle de territoires. Ils ont présenté à l’opinion nationale des scènes insoutenables d’individus sauvagement tués.
En outre, les policiers ne rejettent pas la piste d’un attentat terroriste d’autant plus que le mouvement jihadiste Boko Haram continue de perpétrer des attaques dans le pays. Le samedi dernier, 25 bûcherons dans un village de l’État du Borno (nord-est du Nigeria) ont trouvé la mort suite à une attaque menée par des jihadistes à motos.