Le président de la république du Sénégal Bassirou Diomaye Faye est désigné médiateur pour ramener les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel – AES (Burkina Faso, Mali et Niger) dans la CEDEAO. Et pour mener à bon cette mission à lui confiée par ses pairs lors du dernier sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, le chef de l’Etat sénégalais pense avoir un avantage.
Médiateur de la CEDEAO, Bassirou Diomaye Faye veut surfer sur un atout à convaincre les pays démissionnaires de réintégrer l’organisation
Face aux médias en marge de ses 100 jours en tant que président de la république du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye n’a pas échappé à la question relative à sa mission de médiateur de la CEDEAO. Un sujet que le successeur de Macky Sall a préféré aborder avec modestie et réalisme car reconnaissant que l’institution ouest africaine traverse une période difficile après le départ de trois de ses membres à savoir le Burkina Faso, Mali et le Niger.
Ne sachant pas si sa désignation en tant que médiateur est une chance ou malchance pour la CEDEAO, l’actuel homme fort du Sénégal est tout de même certain d’une chose. Il compte réellement s’engager afin de ramener les trois pays démissionnaires à la table des négociation. « J’ai la chance ou la malchance de ne pas avoir été présent lors de l’imposition des sanctions par la CEDEAO contre les États de l’AES. Ces pays ne me considèrent pas comme l’un de ceux qui les ont sanctionnés. Par conséquent, ils sont plus enclins à me parler qu’aux autres. C’est un avantage que je dois mettre au service de la communauté », a fait savoir Bassirou Diomaye Faye aux médias.