Durant un entretien accordé au média Décrypte l’Afrique, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Tidjane Thiam a adressé de vives critiques par rapport aux récentes arrestations de militants de l’opposition. Ce dernier a réfuté tous les efforts qui sont menés pour présenter le PDCI comme une force de menace et déstabilisation. Il appelle aussi au respect des droits fondamentaux en cette période électorale.
Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam réagit aux arrestations de militants du PDCI
Thiam Tidjane réagit à l’interpellation de plusieurs responsables de la Jeunesse du du PDCI (JPDCI). Il déclare à ce sujet : « C’est un vrai sujet de préoccupation. Je déplore ces arrestations ». Selon lui, ces actions ont pour objectif de restreindre l’expression d’une opposition pacifique qui est pourtant engagée et déterminée dans un processus démocratique respectueux de la légalité.
Depuis son élection comme chef du PDCI-RDA en décembre 2023, Tidjane Thiam affirme qu’il accorde plus d’importance au dialogue et à la mobilisation non violente. Ce dernier rappelle que « pas même un caillou n’a été jeté » au cours des différentes manifestations organisées par le parti à travers le pays. Il s’agit notamment celle du 14 juin 2025 à Abidjan qui a d’ailleurs mobilisé une grande foule sans incident.
Par ailleurs, Tidjane Thiam souligne la bonne foi de son parti qui n’a pas hésité à reporter les manifestations prévues le 2 août à la demande des autorités. Dans ce sens, une date ultérieure fixée au au 9 août a été retenue. « Quand la police nous a convoqués pour demander le report, nous avons accepté. Il est donc difficile de nous présenter comme des extrémistes violents prêts à déstabiliser la Côte d’Ivoire », a-t-il fait valoir.
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Alors que le climat politique est de plus en plus tendu à propos de la validité de certaines candidatures, Tidjane Thiam critique le manque de transparence du processus électoral. Il pense que la démocratie est de plus en plus limitée et demande plus d’ouverture dans le monde politique. Il a déclaré : « Tout ce que nous demandons, c’est de pouvoir nous exprimer. Le droit de manifester est garanti par la Constitution de la République de Côte d’Ivoire. »
A quelques mois de l’échéance présidentielle du 25 Octobre 2025, le président du PDCI tient à rappeler que son parti n’est pas une menace pour la stabilité de la nation. Il plaide pour un climat apaisé qui repose sur le respect de l’Etat de droit dans un contexte où les appels à la vigilance démocratique se multiplient dans le pays.
