Au Burkina Faso, les membres du secrétariat permanent de la protection sociale ont ténu une séance de travail avec une délégation de la banque mondiale le jeudi 04 avril 2024. Au cours de cette rencontre prestigieuse, le gouvernement par le biais des responsables présents, a dévoilé ses grandes priorités du domaine de la sécurité sociale.
Protection sociale : une priorité pour le gouvernement burkinabè
Le gouvernement burkinabè a présenté ses différentes ambiances dans le domaine de la protection sociale. C’était au cours d’un échange avec une délégation de la banque mondiale à Ouagadougou. En effet, parmi les priorités présentées, l’adoption de l’avant-projet de loi portant code général du domaine de la sécurité sociale occupe une place centrale. Ainsi, ce projet de loi est l’une des dix principales priorités identifiées dans ce secteur.
À en croire, Amédée Bamouni, secrétaire permanent du conseil national pour la protection sociale, la Banque mondiale a joué au Burkina Faso au cours des dix dernières années, un rôle capital, notamment à travers des projets tels que les filets sociaux qui arrivent à leur terme. Ainsi, l’autorité a rappelé encore que cette institution se prépare à soutenir de nouveaux projets en faveur du Burkina Faso, en se concentrant sur les ambitions définies conjointement.
En outre, Ferdinand Ouédraogo, directeur du cabinet du Premier ministre, a mis en avant l’évolution de la coopération entre la Banque mondiale et les États. Pour lui, avant l’intervention de la banque mondiale, l’État a défini ses différents projets. « (…) nous définissons les priorités sur lesquelles la Banque mondiale veut vraiment s’aligner pour développer le système de protection sociale.» a renchéri le premier ministre.
Quelques priorités établies par les membres du secrétariat permanent de la protection sociale
Parmi les dix priorités établies par les membres du secrétariat permanent, il y a : « l’opérationnalisation du programme national d’autonomisation des ménages pauvres ou vulnérables, le développement du service d’aide pour les enfants en situation de vulnérabilité, l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle et son élargissement aux personnes pauvres ou indigentes, l’instauration de l’assurance chômage et le développement d’une expertise nationale en matière de protection sociale. »
Par ailleurs, le ministre Ferdinand Ouédraogo, a démontré par la suite que certaines priorités relèvent de la souveraineté de l’État. Il s’agit l’adoption du projet de loi sur la protection sociale, et que l’État est responsable de leur mise en œuvre. En clair, cette réunion a permis de clarifier les ambitions en matière de sécurité sociale au Burkina Faso et le rôle que la Banque mondiale jouera dans leur réalisation.