La question du positionnement d’Ousmane Sonko autour du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des débats. Sur la RTS, Birame Souleye Diop, Vice-président du Pastef a donné des éclaircissements.
« On ne se privera pas de sa compétence… », Birame Souleye Diop à propos d’Ousmane Sonko
Conformément au délai constitutionnel, Bassirou Diomaye Faye prendre officiellement les commandes du Sénégal ce mardi 02 avril 2024. La prise du pouvoir rime avec la formation d’un nouveau gouvernement. Les tractations sont déjà en cours et l’équipe devrait être connue juste après la prestation de serment. Au sein de son Parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), la question des Hommes à choisir ne passe pas sous silence. Mais selon le premier Vice-président, cette préoccupation ne cristallise pas l’attention.
En ce qui concerne l’épineuse question du prochain rôle d’Ousmane Sonko, Birame Souleye Diop pense qu’aucune option n’est exclue tant que ça reste la volonté et le désir du président de la République, Bassirou Diomaye Faye. « D’ici mardi, il choisira son Premier ministre. C’est dans 72 heures. On verra ce qui va se passer. Si Ousmane Sonko remplit toutes les compétences pour être à côté du président de la République, s’il juge nécessaire de lui faire confiance dans ce travail, il lui fera confiance ».
Il n’y a ni dualité, il n’y ni duel, il n’y a ni compétition… Celui qui a le pouvoir, c’est le président de la République. Ousmane Sonko a joué un rôle important. Nous avons élu un président de la République, mais nous restons convaincus que le peuple a besoin d’Ousmane Sonko. On ne se privera pas de sa compétence.
Birame Souleye Diop
Dans une récente interview, le président Faye a indiqué qu’il n’a rien promis à son mentor. Il n’y a donc pas un deal ou un arrangement auquel il doit se soumettre. Il fera ses choix librement et dans les normes prescrites par la Constitution.
Ce que dit la loi sur la nomination du Premier ministre et de la formation du gouvernement
Au Sénégal, la nomination du Premier ministre et la formation du gouvernement sont prévues par la Constitution. En son article 49, la loi fondamentale prévoit que : « Le président de la République nomme le Premier Ministre et met fin à ses fonctions. Sur proposition du Premier Ministre, le président de la République nomme les Ministres, fixe leurs attributions et met fin à leurs fonctions ».
« Le Gouvernement est une institution collégiale et solidaire. La démission ou la cessation des fonctions du Premier Ministre entraîne la démission de l’ensemble des membres du Gouvernement », précise l’article 56 de la Constitution.