La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un nouveau plan national pour éliminer la traite, l’exploitation et le travail des enfants d’ici 2025. La cérémonie de lancement s’est déroulée mardi en présence de Dominique Ouattara, première dame de Côte d’Ivoire.
Un troisième plan national initié par la Côte d’Ivoire pour améliorer le quotidien de ses enfants.
La Côte d’Ivoire se préoccupe du bien-être de ses enfants. Raison pour laquelle un nouveau plan national pour leur bien-être a été présenté mardi à Abidjan. D’un budget de 76 milliards de francs CFA, cette initiative vise à éliminer la maltraitance et l’exploitation (abusive) des enfants dans le pays. La cérémonie officielle de présentation de ce plan s’est déroulée en présence de la première dame de Côte d’Ivoire.
Dominique Ouattara est en effet la présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Dans son allocution, la première dame espère que ces pratiques vis-à-vis de cette couche de la population soient éliminées d’ici 2025. « Je lance un appel solennel et pressant à toutes les parties prenantes impliquées dans la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire, en vue d’éliminer du pays cette pratique d’ici 2025 », a-t-elle exhorté.
Le nouveau plan national est soutenu par le gouvernement ivoirien, les industriels du cacao et du chocolat, des partenaires techniques et financiers, des organisations des Nations unies et des ONG, nationales comme internationales, entre autres. Il s’agit du troisième programme du genre. Celui-ci couvre la période 2019-2021. Son objectif est de favoriser l’accès des enfants à l’éducation, aux services de santé et de lutter contre la pauvreté dans les familles.
Une enquête menée dans le pays en 2013 indiquait qu’environ 1,4 million d’enfants travaillent dans tous les secteurs d’activité: 49,1% sont dans l’agriculture, plus de 38% sont dans le secteur des services et plus de 12% dans l’industrie. La Côte d’Ivoire avait même été menacée d’embargo en 2010 par des industries américaines sous prétexte que des enfants sont exploités dans les plantations de cacao dont le pays est le premier producteur mondial.