Le cap est maintenu dans la bataille qui oppose les hommes de Guillaume Soro et le régime d’Abidjan. Malgré les arrestations survenues en cascade dans leur camp, lundi 23 décembre 2019, les cadres du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) de l’ancien chef du Parlement ivoirien, se disent déterminés à conduire jusqu’à son terme le combat pour le changement politique en terre ivoirienne.
Des nouvelles fraîches de Sekongo Félicien, Alain Lobognon, Soro Kanigui et les autres: les instructions de Guillaume Soro
Sekongo Felicien, président du grand conseil du MVCI, une formation politique proche de Guillaume Soro, rencontré par certains proches au parquet d’Abidjan où il est detenu, a invité les uns et les autres à ne point céder à « l’intimidation » et à la « provocation ».
« Je sais pouvoir compter sur vous pour tenir le flambeau, pour informer et sensibiliser l’opinion nationale et internationale », a-t-il laissé entendre. Non sans inviter à accentuer la pression.
«Ne lâchez point prise. Au contraire, accentuez la lutte. Dénoncez plus que jamais les tares de ce régime… Notre victoire est proche… », a-t-il déclaré.
Sekongo Félicien a également fait savoir l’état d’esprit qui est le leur, 24 h après le retour manqué en Côte d’Ivoire de Guillaume Soro, après plus de 6 mois hors du pays.
« Ne vous inquiétez point pour nous. Nous avons tous le moral très haut ici », a-t-il rassuré. Plusieurs lieutenants de Guillaume Soro, ont été interpellés lundi au siège de GPS à Cocody.
Alain Lobognon, Soro Kanigui, Simon Soro, Koné Tehfour, Sekongo Félicien et autres animaient conjointement une conférence de presse pour donner les raisons véritables du détour de l’avion de Soro vers le Ghana.
Un mandat d’arrêt international a été lancé contre Guillaume Soro pour « atteinte à la sureté de l’Etat » et « détournement de deniers publics ».
En réaction, le député de Ferké a, dans une série de tweets, réaffiché sa détermination à aller de l’avant, tout en invitant ses partisans à continuer « le combat pour la justice et la démocratie ».
«Chers tous, relevons-nous. Je vous avais dit que notre combat pour la réconciliation, l’état de droit et la démocratie, serait périlleux », a-t-il déclaré.
Avant de prévenir : « certains iront en prison, d’autres seront tués. Mais même si nous restons dix, nous continuerons le combat pour la justice et la démocratie. ».