Cité dans l’affaire de l’achat de la résidence de Guillaume Soro, objet de la condamnation de l’ex-chef rebelle à 20 de prison ferme, Adama Koné, Ministre auprès du Président de la République, chargé des Affaires Economiques et Financières, est sorti de son silence.
Adama Koné: « De quelle manière, le DGA de l’époque, que j’étais, a pu « bel et bien » signer les chèques? »
Dans une mise au point, le ministre Adama Koné a confié qu’il n’a pas été signataire des chèques ayant servi à l’achat de la résidence de Guillaume Soro, objet du récent procès devant la justice ivoirienne.
Dans des propos attribués à un avocat de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, il semble que « le juge Cissé a refusé catégoriquement de faire comparaître l’ex DGA du Trésor, de 2005 à 2010, Monsieur Adama Koné, actuel Ministre auprès du Président de la République, chargé de l’économie et des finances dont la signature figure bel et bien sur les chèques».
C’est donc pour répondre à ces allégations que le mis en cause s’est fendu d’un démenti. «Je conteste vivement ces allégations qui sont loin d’être conformes à la réalité et aux règles comptables de base », a-t-il réagi.
L’actuel Ministre auprès du Président de la République, chargé des Affaires Economiques et Financières, soutient qu’en sa qualité de directeur général adjoint du Trésor public à l’époque de cette « transaction », il n’avait aucune accréditation sur les comptes de l’Etat.
«Je voudrais vous faire savoir que le DGA n’a aucune accréditation sur les comptes de l’Etat. Il ne peut, sous aucun prétexte, signer les chèques et autres éléments de paiement. Je ne vois donc pas, de quelle manière, le DGA de l’époque, que j’étais, a pu « bel et bien » signer les chèques auxquels vous faites allusion », a rétorqué Adama Koné, indexé par certains médias.
Guillaume Soro a été jugé et condamné par contumace le 28 avril dernier à 20 années d’emprisonnement ferme pour blanchiment de capitaux et recel de fonds publics dans l’affaire de l’achat de sa résidence de Marcory Résidentiel en 2007, alors qu’il était Premier ministre de Côte d’Ivoire.
L’accusation pense que le montant de ladite résidence d’environ 1,5 milliard FCFA, a été débité du Trésor public ivoirien.