Au Burkina Faso, l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement) invite le capitaine Traoré et la nouvelle junte au pouvoir à s’engager dans la voie de la restauration, de la réconciliation, mais aussi de la reconstruction de l’armée nationale.
Burkina Faso : L’UNDD pour une réconciliation au sein de l’armée
Au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 11 octobre 2022, l’UNDD s’est prononcée sur la situation politique au Burkina Faso. Me Hermann Yaméogo, le président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement, a fait savoir qu’au pays des hommes intègres, « la réconciliation ne concerne pas seulement la politique », mais « elle concerne également l’armée ».
Selon nos confrères de Le Faso, le leader de l’UNDD apprécie que le capitaine Ibrahim Traoré accorde une priorité à la réconciliation, la transition, la restauration, la refondation ainsi que la diversification des partenaires militaires. Cependant, l’UNDD refuse de marchander son soutien aux tombeurs du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. « Ce serait pour le parti se trahir lui-même en ayant des crachats sur son histoire », a laissé entendre Me Hermann Yaméogo.
Par ailleurs, l’UNDD a fortement encouragé « les nouvelles autorités à mieux défendre la transition en la préservant de toute inféodation, et à plus que jamais élever au rang des priorités après la sécurité, les retrouvailles nationales (retour des exilés, libération des détenus politiques, militaires et civils, reprise des radiés).