Le Burkina Faso a connu une amélioration significative de son taux de croissance économique en 2023 par rapport à l’année précédente. Ainsi, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) a augmenté à 3,6 % en 2023, comparé à 1,8 % en 2022.
Burkina Faso : le PIB connaît une croissance significative
La croissance du PIB plus élevée au Burkina Faso, relève d’un exploit positif pour le peuple. Ce changement significatif indique un développement économique accru. En 2023, le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) du Burkina Faso a augmenté à 3,6 %, comparé à 1,8 % en 2022, selon les dernières statistiques. Cette croissance s’explique par l’accélération de l’activité économique dans le pays.
À en croire le Directeur général de l’économie et de la planification, Larba Issa Kobyagda, cette croissance est due en grande partie au secteur tertiaire (+2,2 points de pourcentage), suivi du secteur secondaire (+0,9 point) et du secteur primaire (+0,5 point).
Ensuite, les secteurs des services, de l’immobilier, de l’hébergement et de la restauration, du transport, et de l’entreposage sont cités comme les principaux catalyseurs de l’activité économique en 2023. Par ailleurs, les travaux de construction sur les grands chantiers et le bitumage des routes dans le secteur secondaire, ainsi que les initiatives présidentielles et agro-pastorales, ont contribué à la croissance.
En réalité, la conférence de presse sur le bilan de 2023 et les perspectives pour 2024 a été une première du genre visant à présenter à la population les réalisations, prévisions et perspectives de la DGEP. A noter qu’au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la croissance économique en 2023 est estimée à 5,7 %, soutenue par les investissements et la consommation finale.
Pour l’année 2024, le gouvernement prévoit un plan de redressement et de relance économique, avec une prévision de croissance de 5,5 %. Les secteurs tertiaire, primaire et secondaire devraient contribuer respectivement avec des taux de croissance de +7,0 %, +5,1 % et +4,5 %. Selon le Directeur général, ce scénario serait considéré comme le plus probable, des incertitudes persistent dans cette prévision conjoncturelle.