Le Burkina Faso prend une décision forte contre les États-Unis !

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Ibrahim Traoré, le Président du Burkina Faso, vient de prendre une décision forte en réponse aux récentes décisions de Donald Trump. C’est la carte de la réciprocité qu’a décidé de jouer le leader burkinabè.

États-Unis – Burkina Faso : Ibrahim Traoré joue la carte de la réciprocité

Le 16 décembre dernier, les États-Unis ont décidé d’appliquer une restriction de visas d’entrée aux États-Unis aux ressortissants de plusieurs pays, dont le Burkina Faso. Silencieux jusque-là, Ouaga vient de prendre acte de la décision de l’administration Trump et y a aussi répondu par la même occasion.

Désormais, les citoyens américains sont eux aussi frappés des mêmes restrictions de visas d’entrée au Burkina Faso. Dans un communiqué du gouvernement américain, il est précisé : « le Gouvernement du Burkina Faso informe l’opinion nationale et internationale de sa décision d’appliquer aux ressortissants des États-Unis d’Amérique des mesures équivalentes en matière de visas. »

Thomas Sankara : Deux images, une mémoire, ce que le temps aurait pu changer
AES : Les premiers mots du Capitaine Ibrahim Traoré en tant que Président

Le Burkina Faso, pays en première ligne de la lutte pour la souveraineté, marque ici son attachement « au respect mutuel, à l’égalité souveraine des États et au principe de réciprocité dans ses relations internationales. »

Les États-Unis savent à quoi s’en tenir avec les autorités du Burkina Faso, déjà à couteau tiré avec les autorités françaises.

Malgré cette décision de réciprocité, le Burkina Faso ne met pas fin à ses coopérations avec les États-Unis. Ouaga continuera de commercer comme par le passé avec Washington si Donald Trump ne prend pas de nouvelles décisions inamicales.

Les autres pays frappés par les restrictions de visas d’entrée aux USA

Outre le Burkina Faso, plusieurs pays africains, dont le Mali et le Niger, les deux autres États de l’Alliance des États du Sahel (AES), sont frappés par les restrictions de visas d’entrée aux États-Unis de leurs citoyens. Mais cette liste de pays comprend aussi le Laos, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et la Syrie, Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie et le Yémen.

Par ces décisions controversées, Donald Trump entend respecter une promesse de campagne de freiner l’immigration vers les Etats Unis. Selon lui, l’immigration sauvage déstructure peu à peu la société américaine. Cette lutte qu’il a engagé conduit les force de l’ordre à pourchasser les sans papiers, y compris sur leurs lieux de travail.

Agriculture : le Burkina Faso vers un record !
Burkina Faso : mesure choc du pouvoir sur l’autoroute Ouaga-Bobo Dioulasso

Malgré la contestation de cette décision par de nombreuses associations des droits de l’homme, Trump n’entend pas reculer sur la mesure.

A Ouaga, Ibrahim Traoré et son gouvernement considèrent cette mesures comme non-respectueuse de la dignité humaine. Avec l’ajout du Burkina Faso sur la liste des pays aux citoyens non-désirables aux Etats-Unis, il n’a pas hésité à appliquer la règle de la réciprocité. Pas sur cependant que les autorités ouagalaises fassent plier Trump sur cette question.


Vous aimez cet article ? Partagez !



Afrique-sur7.fr : Actualités Afrique, Politique, Économie et People en continu est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :