Le Président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a récemment annoncé une offensive massive contre la contrebande dans le pays. Cette décision vise à protéger les finances de l’État et la santé publique, ainsi qu’à lutter contre le marché informel qui affecte l’économie locale.
Protection des intérêts financiers: Ibrahim Traoré réaffirme son engagement
La contrebande est un problème majeur au Burkina Faso, un pays enclavé d’Afrique de l’Ouest. Elle entraîne une perte importante de revenus pour l’État, avec des produits importés illégalement échappant aux contrôles douaniers et ne contribuant pas aux recettes fiscales. À titre illustratif, une incinération 278 000 paquets de cigarettes, soit 5 560 000 bâtons de cigarettes ont été introduits sur le marché national de façon frauduleuse dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri. Cet acte frauduleux a été détecté par la CNLF dans une opération récente.
De plus, la contrebande peut également entraîner des risques pour la santé publique, notamment avec l’entrée de produits de contrefaçon sur le marché. Pour faire face à cette situation, le Président Traoré a annoncé la mise en place d’une opération militaire spéciale visant à renforcer les contrôles aux frontières et à éradiquer la contrebande.
Des unités spéciales seront déployées dans les zones frontalières les plus sensibles, en collaboration avec les services de douane et de police. En dépit, cette initiative du gouvernement burkinabé mettra en place des mesures visant à encourager la création de filières légales pour les produits auparavant importés illégalement. Cela vise à stimuler l’économie locale tout en offrant des alternatives légales aux consommateurs.