Chocolats : hausse des prix de 20 % à la veille de la Saint-Valentin

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Les chocolats ont augmenté de prix en raison de la Saint-Valentin. Ces derniers ont connu une hausse de 20 %. Cette augmentation n’est pas seulement liée à la fête des amoureux, mais aussi à la cherté du cacao.

Le chocolat prend de la valeur à cause de la Saint-Valentin

Les chocolats sont au cœur des cadeaux offerts le jour de la Saint-Valentin, une fête célébrée un peu partout dans le monde. Mais cette année, seuls les plus aisés pourront offrir des chocolats à leurs partenaires. En effet, le prix du chocolat a fortement augmenté, ce qui pourrait laisser un goût amer dans la bouche, selon David Branch, directeur du secteur au Wells Fargo Agri-Food Institute.

« À l’occasion de la Saint-Valentin, attendez-vous à ce que les prix des friandises au chocolat augmentent d’environ 10 à 20 % par rapport à l’année dernière, car le prix du cacao a plus que doublé depuis le début de 2024 », a-t-il déclaré.

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Par ailleurs, cette hausse du prix du chocolat est directement liée à celle du cacao, une matière première essentielle à sa fabrication. Le prix de cette dernière a atteint un niveau record de 12 646 dollars la tonne en décembre.

Cette flambée des prix s’explique par la faible productivité des cacaoyers, due au changement climatique dans les principales régions productrices d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à la maladie du swollen shoot, qui ravage les plantations au Ghana et au Togo.

La Côte d’Ivoire et le Ghana, au cœur de la cherté du cacao

La Côte d’Ivoire et le Ghana assurent 70 % de la production mondiale de cacao. Cependant, la production dans ces pays d’Afrique de l’Ouest est devenue moins fiable au fil des ans, en raison des conditions climatiques imprévisibles et des maladies.

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Ce manque de production offre des opportunités à d’autres pays, comme l’Équateur, d’augmenter leur production de cacao. Malheureusement, il faudra plusieurs années avant que ces pays ne prennent véritablement le relais, car un cacaoyer met entre quatre et six ans avant de produire ses premières récoltes.

« C’est une solution à long terme, mais pas une solution immédiate », a souligné David Branch.



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