Un drame est survenu dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août 2019 sur un site d’ orpaillage clandestin. Un adolescent de 16 ans est décédé suite à un éboulement dans une mine à Booré Etienkro, dans la sous-préfecture de Djangokro, dans le département de Dimbokro. L’information a été livrée le mardi par l’ Agence ivoirienne de presse (AIP).
Orpaillage clandestin, un adolescent perd la vie
Compaoré Mathias, 16 ans, a quitté prématurément les siens dans la nuit de dimanche à lundi. Cet adolescent, aussi curieux que cela puisse paraitre, exerçait sur un site d’ orpaillage clandestin. Selon notre source, la scène s’est déroulée Booré Etienkro, dans la sous-préfecture de Djangokro, située dans le département de Dimbokro.
Le jour des faits, l’adolescent ainsi que d’autres orpailleurs clandestins se rendent nuitamment à la recherche de l’or. Pleins de vigueur, ces orpailleurs enfoncent leurs outils dans le sol avec le secret espoir de faire la rencontre du métal précieux. Malheureusement, les choses ne se passent pas comme ils l’auraient souhaité. Un éboulement se produit aux environs de trois heures du matin. Si les autres orpailleurs clandestins s’en sortent sains et saufs, le jeune Compaoré Mathias n’aura pas cette chance. Il est enseveli sous le sable. Ses compagnons se lancent à sa recherche. Au bout de plusieurs heures, le corps sans vie de Compaoré Mathias est retrouvé, confirme l’ Agence ivoirienne de presse.
Le phénomène de l’ orpaillage clandestin est actuellement d’actualité. Le samedi 24 août 2019, la gendarmerie nationale avait procédé à la destruction de dragues à Gbeloto, sur le fleuve Cavally. Au total, les gendarmes ont détruit 26 dragues.
On se rappelle qu’ Henri Konan Bédié, président du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), avait dénoncé un « hold-up » sur la Côte d’Ivoire. « Il faut simplement que nous soyons conscients, car le moment, venu nous agirons pour empêcher ce hold-up sur la Côte d’Ivoire sous le couvert de l’orpaillage. Nous dénoncerons aussi d’autres qu’on fait venir clandestinement. Cela se passe surtout dans la commune d’Abobo. Les gens rentrent, on leur fait faire des papiers et ils ressortent. Certains repartent, d’autres restent. Et tout cela pour quel but ? « , s’était exprimé l’ex-président ivoirien.
Bédié s’est fait violemment reprendre par le gouvernement ivoirien qui s’est insurgé contre des propos « d’une extrême gravité, appelant à la haine de l’étranger (qui) sont de nature à mettre en péril, au-delà de la paix et de la cohésion sociale, l’unité nationale et la stabilité du pays ».