La libération de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé était au coeur de la 5e assemblée générale ordinaire de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (OFFPI), le samedi 30 novembre 2019, à Yopougon. Marie Odette Lorougnon et ses « amazones » ont haussé le ton contre la Cour pénale internationale (CPI).
Laurent Gbagbo et Blé Goudé bientôt de retour ?
Placé sous le thème « Quelle OFFPI dans le défi de 2020 », la 5e assemblée générale ordinaire de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien a été une véritable occasion pour Marie Odette Lorougnon de battre le rappel de ses troupes. La vice-présidente du Front populaire ivoirien a profité de la tribune qui lui était offerte pour exhorter les femmes de son parti à s’engager pleinement dans le combat pour la libération définitive de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, en liberté sous condition.
« Nous devons nous mobiliser pour la libération et le retour effectif du président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Il nous faut agir, c’est un impératif. La patrie a besoin de notre fidélité, de notre loyauté et surtout de notre solidarité. Nous nous devons d’aller jusqu’au bout », a lancé Marie Odette Lorougnon dont les propos sont repris par Le Nouveau Réveil.
Poursuivant, cette proche de Laurent Gbagbo n’a pas manqué de souligner que le parti à la rose entend répondre présent à la présidentielle de 2020. Marie Odette Lorougnon a prévenu que « ceux qui ont roulé librement, ces dernières années, doivent se dire désormais que le FPI est de retour ». Tout en affirmant la détermination des membres de l’ OFFPI à œuvrer pour le retour du parti de Laurent Gbagbo au pouvoir, elle a soutenu qu’elles « sont prêtes à prendre leur part dans la recherche du consensus national pour des élections justes et transparentes ».
À l’en croire, il s’agit de « se battre pour une nouvelle CEI, pour une liste électorale irréprochable ». « Les femmes du FPI sont conscientes de leur rôle dans ce combat. Elles savent pertinemment que la mobilisation implique qu’il faut envahir la Côte d’Ivoire, à travers les structures du parti. Elles savent qu’il faut fouiller, il faut bêcher », a-t-elle martelé.
Il faut noter que la cérémonie a enregistré la présence de Simone Ehivet Gbagbo.