Nathalie Yamb n’apprécie pas la dernière sortie d’Amon-Tanoh dans laquelle il présente publiquement ses excuses à Alassane Ouattara. La conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly au sein de LIDER (Liberté et démocratie pour la République), a bandé les muscles contre l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Nathalie Yamb en colère contre Amon-Tanoh
Marcel Amon-Tanoh a regretté les propos qu’il a tenus contre Alassane Ouattara le samedi 10 octobre 2020 à l’occasion d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët-Boigny. « J’ai conscience d’avoir profondément heurté le chef de l’État, à qui je tiens à présenter publiquement mes sincères excuses, et à exprimer mes regrets aux Ivoiriens », a déclaré l’ancien ministre sur sa page Facebook.
Poursuivant, il a aussi fait remarquer que « voter pour un président, c’est lui confier notre pays à gérer. Dire qu’il nous le rende n’est qu’une manière d’exprimer une divergence sur certains aspects de la gestion des affaires publiques, mais en aucun cas de suggérer qu’il n’est pas Ivoirien, comme il me revient que beaucoup de mes compatriotes l’auraient compris ».
Ce rétropédalage de Marcel Amon-Tanoh n’est pas du goût de Nathalie Yamb. La « dame de Sotchi » a qualifié l’ex-ministre des Affaires étrangères de « trait d’union entre la lâcheté et l’aplaventrisme ». La conseillère exécutive du professeur Mamadou Koulibaly, fondateur de LIDER, avait déjà tiré à boulets rouges sur le transfuge du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.
En effet, à l’annonce de la création du CNT (Conseil national de transition), Marcel Amon-Tanoh s’était désolidarisé des opposants ivoiriens. « »Je déplore la création du Conseil national de transition qui n’a aucun fondement légal et qui ravive les tensions et les risques d’affrontement », a-t-il confié. Il a été sèchement repris par Nathalie Yamb. « Voilà un type qui fanfaronnait au stade « on est prêt à mourir pour libérer notre pays de Ouattara » et qui tremble dans son caleçon dès que ça se corse. Va te cacher dans les jupes de ton épouse Kadidja, peureux. Jamais je ne t’ai compté parmi les opposants », avait craché la militante camerouno-suisse.