Charles Blé Goudé a donné de la voix dans l’affaire Yves de Mbella qui alimente actuellement l’actualité ivoirienne. Le président du COJEP (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) a craché ses vérités à la chaine de télévision NCI (Nouvelle chaine ivoirienne) qui a fait l’apologie du viol au cours de l’émission La Télé d’ici Vacances, le lundi 30 août 2021.
Affaire Yves de Mbella : Charles Blé Goudé dit ses vérités !
Yves de Mbella a réussi à s’attirer les foudres de plusieurs personnalités après avoir invité un ancien violeur sur le plateau de l’émission La Télé d’ici Vacances, diffusée sur NCI. L’animateur de Rien à cacher est au centre d’une vive polémique depuis le lundi 30 août 2021. Charles Blé Goudé a refusé de rester de marbre dans l’ affaire Yves de Mbella. L’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a vivement décrié le comportement de l’homme de média.
« Non aux violences sexuelles sur la femme », s’est écrié le fondateur du COJEP (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) à travers une publication sur sa page Facebook. Il a rappelé que « selon une étude réalisée par l’État de Côte d’Ivoire , 20 % de femmes dans notre pays sont victimes de violences sexuelles ». L’ex-détenu de La Haye a mentionné qu’ « au moment où la société cherche les moyens de mettre fin à cette pratique, contre toute attente, la chaine NCI fait une émission pour en faire la propagande ».
« Nous sommes malheureux, indignés et interpellés », a déploré Charles Blé Goudé qui a fait appel à l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que, « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », et conséquemment l’article 3 qui indique que « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne », a interpellé les « autorités compétentes pour faire respecter le code d’éthique et de déontologie qui régit le secteur de l’audiovisuel ». « Que la rigueur de la loi soit appliquée sans faille aux personnes qui s’en rendent coupables, à celles qui en font la propagande, tout comme à celles qui s’en rendent complices », a-t-il recommandé.
En outre, l’ex-leader de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) s’est engagé auprès des structures de défense des droits humains afin que cette pratique infâme et indigne cesse.