Alassane Ouattara n’entend pas lâcher prise dans l’affaire de l’audit de sociétés publiques. Bien au contraire, le président ivoirien a fait de nouvelles recommandations à son Premier ministre Patrick Achi.
Audit de sociétés publiques : Ouattara s’engage de nouveau pour la bonne gouvernance
Jeudi 24 juin 2021, on apprenait à travers un communiqué que les autorités ivoiriennes avaient décidé de lancer un audit de sociétés publiques. Alassane Ouattara a pris cette mesure à la suite d’investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’État.
Dans la foulée, des structures publiques ont été visées par un audit. La Nouvelle pharmacie de la société publique (NPSP), l’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI), l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC (ARTCI) et l’Agence de gestion foncière (AGEF) ont été auditées. Des têtes sont même tombées. Les directeurs généraux de ces entreprises publiques ont été frappés par une mesure de suspension conservatoire.
Six mois plus tard, Alassane Ouattara continue de montrer sa détermination à suivre l’audit de sociétés publiques. À l’issue du Conseil des ministres du mercredi 26 janvier 2022, le chef de l’Etat a fait une recommandation au Premier ministre Patrick Achi. « Lors du Conseil des ministres, j’ai demandé au PM @ACHIPatrick4 de mettre en œuvre les recommandations des audits réalisés et au Gvt de promouvoir la culture de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, pour le bien-être de nos populations », a écrit le président ivoirien sur son compte Twitter.
Déjà, début janvier 2022, le chef du gouvernement ivoirien avait annoncé que « les contrôles et audits seront amplifiés » et « leurs conclusions mises en œuvre ». » La digitalisation de notre administration sera accélérée, pour faciliter et rendre plus efficients les services aux citoyens et accroître les revenus de l’État. Nous veillerons à ce que la célérité, la rigueur et la discipline dans la gestion guident la mise en œuvre des programmes de travail au niveau de chaque département ministériel », avait promis l’ex-secrétaire général de la présidence de la République.