L’ancien ministre ivoirien, Gnamien Konan, souhaite vivement que Didier Drogba soit le prochain président de la Fif (Fédération ivoirienne de football). Ce qu’il demande à Sory Diabaté et Yacine Idriss Diallo, les deux adversaires de l’ancien buteur ivoirien dans la conquête de la maison verte.
Idriss Diallo à Gnamien Konan: »Je ne suis ni ton ami, ni ton militant encore moins ton employé »
Gnamien Konan a accordé son soutien à l’emblématique capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, Didier Drogba, relativement à l’élection à la Fédération ivoirienne de football ( Fif). A cet effet, il a demandé aux deux autres candidats déclarés à cette élection que sont Sory Diabaté et Yacine Idriss Diallo, de retirer leurs candidatures au profit de l’ancien buteur ivoirien.
« C’est bien la première fois qu’un footballeur professionnel veut diriger le football ivoirien. Sory, Idriss, mettez-vous à sa disposition, on va voir ce que ça donne. J’ai deux certitudes :1-Drogba ne vient pas pour se servir, mais pour servir ; 2-Drogba sait qu’il n’a pas le droit d’échouer, et ça c’est l’essentiel. Tous les anciens dirigeants de notre football ont lamentablement échoué. Regardez notre championnat, il n’intéresse plus personne. J’entends dire que Didier est pingre. Il n’est pas plus pingre que les autres. La différence, c’est que son argent, il ne l’a pas volé, il l’a eu à la sueur de son corps. Au moins avec lui, la marmaille va disparaître, et j’espère la corruption aussi. Donnons sa chance à Didier, nul n’est parfait, mais ce job, il le mérite ! », a écrit Gnamien Konan sur les réseaux sociaux.
Une sortie pas du tout appréciée par Idriss Diallo qui n’est pas passé par quatre chemins pour cracher ses vérités au député de Botro (centre de la Côte d’Ivoire). »C’est avec surprise que j’ai lu un post attribué à Mr Gnamien Konan dans lequel il m’interpelle de façon inappropriée. Je connais Mr Gnamien Konan de loin, nous n’avons aucune affinité, je sais qu’il est en politique et je n’ai jamais porté de jugement ou fait de commentaires sur ses choix, actes, ambitions ou propos, par respect de l’ivoirien libre qu’il est de mener sa barque comme bon lui semble. Je lui demande en retour de respecter les miens et de n’avoir aucune familiarité avec moi au point de me faire des injonctions ou d’avoir la prétention de me donner des instructions. Je ne suis ni son ami, ni son militant encore moins son employé », a indiqué Idriss Diallo dans un message posté sur sa page Facebook.