“Brisons le silence sur les violences faites aux femmes”. Tel est le thème du panel organisé, mercredi, à Dabou pour lutter contre les VBG.
Les membres de la plateforme VBG de Dabou appellent au respect des droits des victimes
Les femmes du Mouvement pour l’indépendance et l’épanouissement de la femme (MIEF) ont organisé, mercredi 30 mars 2022, à la mairie de Dabou, avec le soutien financier de Speak Up Africa à travers le projet “Voix essentielles”, un panel sur les Violences basées sur le genre (VBG), avec pour thème central, “Brisons le silence sur les violences faites aux femmes”.
Au cours du panel, il a été expliqué à coups d’arguments et de preuves les VBG, la prise en charge des victimes, la loi en cours pour les auteurs, et les services concernés. Le débat a été animé par des membres de la plateforme VBG de Dabou, que sont la police, la gendarmerie, l’hôpital général, le centre social, la protection sociale, la commission régionale des droits de l’homme,
Il ressort de ce panel, un plaidoyer lu par le porte-parole du MIEF, Bollatito Angèle, qui remercie avant toutes choses, la plateforme pour les efforts déjà consentis. Mais face à la recrudescence des violences faites aux femmes, à la maltraitance d’enfants et aux agressions physiques et verbales, les femmes du MIEF et les organisations sœurs recommandent d’initier des sensibilisations populaires et la promotion des structures à contacter en cas de violation.
Ils demandent que les cas de violences en général et de viols en particulier, soient traités équitablement afin qu’ils ne soient pas impunis, que les services soient accessibles à tous afin que les victimes soient prises en charge totalement et que les bourreaux soient copieusement châtiés.
Ils souhaitent que le certificat médical, exigé pour les procédures pénales, soit gratuit et qu’aucun arrangement ne soit accepté, ni par les parents de la victime, ni par les autorités compétentes et que la loi en la matière soit exécutée afin que cessent les violences faites aux femmes, aux jeunes filles et aux enfants.
Plusieurs autorités administratives et religieuses, les chefs de quartiers et de communautés ont pris part à cette cérémonie, qui a été présidée le directeur affaires socio-culturelles à la mairie de Dabou, Vauvey Lambert.