Provisoirement suspendu depuis le 23 décembre 2021, Sylvain Gbohouo, le gardien champion de la CAN 2015 avec la Côte d’Ivoire, écope finalement de 18 mois de suspension pour dopage.
Sylvain Gbohouo échappe à quatre années de suspension
La FIFA a prononcé ce lundi, une suspension de 18 mois pour dopage contre le footballeur international ivoirien Sylvain Gbohouo, évoluant au poste de gardien de but, au Wolkite City FC, en Éthiopie. La suspension du portier de 33 ans, qui avait manqué la CAN 2021, a débuté le 23 décembre 2021 et devrait donc s’achever le 23 juin 2023.
En novembre 2021, il avait été testé positif à la trimétazidine en novembre 2021 après la défaite (1-0) contre le Cameroun en éliminatoires du Mondial 2022. Gbohouo était le gardien titulaire des « Éléphants » mais a manqué la Coupe d’Afrique des Nations en raison de son contrôle positif.
On lui avait prescrit du Vastarel pour soigner une mauvaise circulation du sang au niveau de l’œil droit. Selon le médecin du sport français Jean-Pierre de Mondenard, la trimétazidine n’aurait absolument rien d’un produit dopant. Ce que conteste le docteur Olivier Rabin, directeur scientifique de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
La Côte d’Ivoire est directement qualifiée en tant que pays hôte. Mais la Fédération Ivoirienne de Football a quand même décidé de disputer les qualifications afin de se préparer au mieux pour la compétition. Le 20 septembre 2014 , l’organisation des Coupes d’Afrique des Nations 2019, 2021 et 2023 a été attribuée respectivement au Cameroun, à la Côte d’Ivoire et à la Guinée. Le tournoi sera repoussé un an et la Guinée l’accueille en 2025.
Les qualifications pour la compétition ont débuté le 1er juin et se termineront en mars 2023. La phase finale aura lieu en Côte d’Ivoire du 23 juin au 23 juillet 2023. « J’ai fait confiance aux médecins de la sélection qui n’ont visiblement pas fait leur boulot. Ils auraient dû contrôler ce qu’ils m’ont prescrit à l’hôpital (un ophtalmologiste lui a demandé de prendre du Vastarel, ndlr). Ils devaient savoir si cela était bon ou pas en cas de contrôle antidopage », raconte avec amertume Sylvain Gbohouo, qui risquait quatre années de suspension.