L’affaire du trafic de drogue en Côte d’Ivoire n’a pas fini de livrer ses secrets. Selon une information livrée par Africa Intelligence, des présumés cerveaux se sont réfugiés au Liban. Le gouvernement ivoirien a même introduit une demande d’extradition auprès des autorités libanaises.
Trafic de drogue : Des procès bientôt ouverts
Cela fait des semaines que l’affaire du trafic de drogue a surgi en Côte d’Ivoire à la suite de la découverte d’une forte quantité de stupéfiants à San Pedro. On a appris dans la foulée l’arrestation du directeur de la police criminelle de ladite localité ainsi que le directeur régional de la CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).
Une information relayée par Africa Intelligence soutient que les procès relatifs au trafic de drogue débutent le jeudi 14 juillet 2022. Notre source fait savoir que de présumés cerveaux ont trouvé refuge dans le sud du Liban. « Des demandes de coopérations judiciaires sont en cours, mais les accords entre la Côte d’Ivoire et le Liban interdisent l’extradition de nationaux entre les deux pays. Jusqu’à présent, aucun des suspects n’a obtenu de remise en liberté provisoire introduite par leurs conseils », peut-on lire dans Africa Intelligence.
Toutefois, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 13 juillet 2022, Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement ivoirien, a déclaré ne pas être informé de l’ouverture des procès relatifs au trafic de drogue. « Il faut savoir en tout état de cause s’il y a une procédure qui est en cours, elle va aboutir nécessairement à l’ouverture d’un procès. C’est dans les mains de la justice et je n’ai pas l’habitude de commenter les affaires qui sont en instruction ou qui sont en cours de jugement. On va tous suivre ce procès et on verra quelles seront les décisions de justice qui vont en découler », a dit le ministre de la Communication et de l’Économie numérique.
En tout cas, le média français écrit qu’Alassane Ouattara a instruit Sansan Kambilé, le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, de s’atteler pour l’organisation des premiers procès.