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L’Algérie et le Mali traversent une crise diplomatique entraînant l’interdiction d’atterrissage de vols dans leur espace aérien. Une suspension annoncée par les deux gouvernements et causée par la tension autour d’un drone étranger abattu par l’armée algérienne.
Algérie – Mali, une nouvelle phase de la crise diplomatique
Les avions à destination du Mali et de l’Algérie sont désormais à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. Une suspension survenue à cause de la tension diplomatique entre les deux pays liée à la destruction d’un drone malien par l’armée algérienne. Cette dernière évoque une violation de son espace aérien précisément près de la commune saharienne de Tinzaouaten. Un rapport contesté par le pays d’en face qui estime que le drone abattu se trouvait à 9,5 km de la zone indiquée par l’Algérie.
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En réponse, le ministère des Affaires étrangères reconfirme une violation de l’espace aérien en se basant sur les données radar, qui stipulent une intrusion de 1,6 km dans son espace aérien, et ordonne l’interdiction de vol en raison des violations répétées. À son tour, le pays membre de l’AES, par le biais du ministère des Transports et des Infrastructures, annonce aussi la fermeture de son espace aérien aux vols algériens.
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A cet effet, les deux autres pays de l’Alliance des États du Sahel ont essayé de trouver un terrain d’entente avec leurs ambassadeurs en Algérie à travers une consultation. Une démarche qui a été vaine. l’Algérie a ainsi rappelé ses ambassadeurs au Niger et au Mali, et a reporté l’arrivée de son nouvel ambassadeur au Burkina Faso. Une décision condamnée par les pays membres de l’AES.
