Au Burkina Faso, le Conseil Supérieur des Magistrats (CSM) a sifflé la fin de récréation. Plusieurs hommes de droit ont hérité de diverses sanctions disciplinaires et ce, au regard de leur forfait. Une mise à niveau de l’instance supérieure qui vise à faire respecter le corps magistral au regard de son éthique et de sa déontologie.
Burkina Faso : huit magistrats sanctionnés
La population du Burkina Faso peut s’estimer fière de sa justice notamment des hommes qui la gouvernent. Dans le rang des magistrats, un grand redressement a été effectué par le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Des sanctions disciplinaires ont été prononcées à l’encontre de huits magistrats ce jeudi 31 juillet 2025. Pour l’heure, les motifs n’ont pas été révélés avec précision mais il s’agit d’un manquement aux règles de l’éthique et ou de la déontologie.
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Parmi les huit magistrats, un a écopé d’une retraite forcée. Un autre a été rétrogradé contrairement à trois autres qui ont connu le blâme comme mesure disciplinaire. Entre les trois restants, un a subi un abaissement de trois échelons. Le second a écopé d’un abaissement d’un seul échelon. Le tout dernier a été révoqué. Il convient de souligner que cette décision survit au lendemain de la fin de l’étude des dossiers de chaque magistrat par la commission de discipline pour l’instance compétente.
