La lutte contre la cybercriminalité dépasse les compétences du Nigéria. Fort de ce constat implicite, le pays fait appel à l’expertise du Royaume-Uni pour une coopération visant à s’unir pour combattre ce fléau majeur.
Nigeria et Royaume-Uni : alliance anti-cybercriminalité
Pour lutter convenablement contre la cybercriminalité, le Nigéria décide de s’associer au Royaume-Uni pour une approche plus collaborative.
Dans ce sens, il entend mettre en place une équipe conjointe pour lutter contre les crimes transfrontaliers.
Mais ce n’est pas tout. Pour mieux faire, il ambitionne d’améliorer le système judiciaire du Nigéria en mettant en place deux actions : réduire les obstacles bureaucratiques et favoriser la collaboration entre enquêteurs et procureurs dès le début des affaires.
« La cybercriminalité est complexe et en constante évolution. Bien que nous disposions d’un cadre juridique national pour y faire face, il est important de souligner que les lois seules ne peuvent gagner les batailles. Ce sont les personnes qui interprètent, appliquent et font respecter ces lois qui doivent être formées, unies et habilitées à agir — rapidement, de manière cohérente et efficace », a déclaré M. Fagbemi.
Cette déclaration met en lumière l’impératif de miser sur les habiletés et les compétences des personnes qui sont chargées d’appliquer la loi. Mieux, la loi seule ne suffit pas. Investir dans le capital humain devient alors une grande nécessité pour lutter efficacement contre ce fléau.
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Par ailleurs, cette collaboration entre un pays africain et un pays développé pourrait servir d’exemple pour d’autres nations confrontées à ces mêmes difficultés.
Notons que pour l’instant, il s’agit d’un protocole d’accord entre les deux pays. Le moment de sa mise en oeuvre concrète reste encore inconnu.