En Côte d’Ivoire, les groupes de prières issus de la religion catholique sont légion. La tendance, peu respectable pour cette confession, provoque parfois le courroux des chefs. L’archevêque d’Abidjan, Jean-Pierre Kutwa, n’hésite pas à interpeller les communautés nouvelles sur leurs dérives, dans leur fonctionnement.
Les groupes de prières de plus en plus critiqués
Les groupes de prières émanant de la communauté catholique, sont de plus en plus critiqués par les fidèles, mais aussi et surtout les chefs religieux, notamment les évêques et théologiens. Lors d’un récent séminaire, dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, sur l’identité et la mission des communautés nouvelles, les insuffisances de ces rassemblements ont été exposées afin d’y trouver des solutions durables et profitables aux membres de l’église.
Quelle mission pour ces groupes de prière dans l’Église ivoirienne ? À l’ITCJ, lnitiative de l’Institut théologique de la compagnie de Jésus à Abidjan, plus de 650 représentants ont essayé de recadrer ces pilotes de ces groupes de prière. Il leur a été reproché le manque d’humilité et d’obéissance des vertus chères à l’église catholique.
« Ce que les évêques attendent de vous, c’est que vous développiez l’attitude de réceptivité, d’humilité et de disponibilité, d’obéissance et de partage. D’où nous vient cette recherche de la célébrité au point de faire de nous des gourous ? », s’interroge Monseigneur Boniface Ziri, évêque d’Abengourou, (Est ivoirien) et président de la Commission épiscopale pour les communautés nouvelles et la nouvelle évangélisation.
Les responsables des communautés seront donc formés pour maîtriser la doctrine sociale et travailler dans le respect des normes de fonctionnent de l’église catholique. Aussi, leur a-t-il été conseillé de communier avec la hiérarchie pour demeurer constamment dans la droite ligne du catholicisme.