Le camp Pascal Affi N’guessan a livré sa position concernant le rapprochement constaté entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) de Henri Konan Bédié et la tendance du Front populaire ivoirien (FPI) dirigée par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Rapprochement Bédié-Gbagbo : Le camp Affi N’guessan livre sa position
La branche légale du Front populaire ivoirien dirigée par Pascal Affi N’guessan a convoqué, mardi 25 juin 2019, au siège du parti sis aux Deux-Plateaux Vallons, la presse pour livrer sa position sur l’état d’avancement des discussions engagées entre le gouvernement Ouattara et l’opposition ivoirienne à propos de la réforme de la commission électorale indépendante.
A cette occasion, M. Issiaka Sangaré, secrétaire général du parti à la rose, conférencier du moment, s’est exprimé sur le rapprochement constaté entre la branche dissidente du parti dirigée par Laurent Gbagbo et le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié.
Des explications du cadet de feue Aboudramane Sangaré, il ressort clairement que le président Pascal Affi N’guessan et son camp ne se sentent aucunement préoccupés par l’idylle qui a lieu actuellement entre les deux ex-chefs d’Etat.
Cependant, le titre de président du FPI attribué « illégalement» à l’ex-pensionnaire de la prison de Scheveningen à la Haye, semble clairement offusquer le parti du député de Bongouanou. « Ce qui est de mauvais goût pour le FPI présidé par Affi N’guessan est de concéder le titre président à celui qui ne l’est pas selon les textes du parti », a fait savoir le secrétaire général Issiaka Sangaré.
Sur la question des discussions relatives à la réforme de la CEI, Sangaré Issiaka a noté des avancées notables dans les discussions avec le gouvernement. « Nous avons obtenu des résultats lors des discussions entamées. Il s’agit notamment du retrait de toutes les institutions sauf le représentant du président de la République et du ministère de l’intérieur. Le retrait des guides religieux pour respecter la laïcité.
Le principe d’équilibre entre les trois entités (mouvance présidentielle, partis d’opposition et société civile). Le principe de poursuite des discussions sur les conditions générales des élections», a-t-signifié. Non sans évoquer l’existence de plusieurs points de divergences. Le secrétaire général du FPI a par ailleurs rappelé que le gouvernement a fixé la date du 30 juin pour la fin des discussions.
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