Évoquant les violences qui émaillent le processus électoral en Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, Directeur exécutif du RHDP, a estimé, dimanche, que Pascal Affi N’guessan et ses pairs de l’ opposition, sont dans une « posture de défiance de l’autorité de l’État ».
« Affi, Simone Gbagbo et Guikahué sont dans une posture de défiance de l’autorité de l’État » (Adama Bictogo)
« Le RHDP met en garde M. Affi et consorts contre toute tentative de déstabilisation et les met en garde contre l’utilisation des jeunes », a prévenu Adama Bictogo.
Selon le Directeur exécutif du RHDP, l’opposition, à travers la mise en application de son mot d’ordre de désobéïssance civile, s’est inscrite dans une posture de défiance de l’autorité de l’ Etat.
« (…) Affi N’guessan, Simone Gbagbo et Maurice Kacou Guikahué, à travers leurs dernières déclarations, se « mettent en marge de l’ordre constitutionnel et se mettent dans une posture de défiance de l’autorité de l’État », a-t-il estimé.
L’opposition a appelé, dimanche, à l’ouverture d’une transition civile afin de créer les conditions d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive. Elle prétend ne pas reconnaître le « simulacre » d’élection organisée le samedi 31 octobre 2020 dans un contexte de « violence généralisée ».
« La Côte d’Ivoire ne peut accepter que des opposants gagnés par le désarroi, parce qu’ayant échoué dans leur tentative d’empêcher l’élection, viennent troubler la quiétude des populations », dénonce Adama Bictogo.
Qui invite les autorités compétentes à user de fermeté pour mettre fin aux désidérata de M. Bédié et des siens. Bien avant, le directeur exécutif du RHDP a déploré les morts d’hommes au cours de cet appel à la désobéissance civile.
Il accuse les responsables de l’opposition, que sont Affi N’Guessan, Maurice Kakou Guikahué, Albert Mabri Toikeusse et Simone Gbagbo d’en être les responsables car ce sont « leurs agresseurs » qui en sont les auteurs.
« Le scrutin s’est tenu conformément à la Constitution de 2016 (…) Certains hommes politiques ont armé des jeunes au Centre et à l’Est, empêchant certains citoyens d’exprimer leur droit de vote », a déploré Adama Bictogo.