Un gendarme, Maréchal des logis (MDL), répondant aux initiales C.Z. a vu sa main « broyée » par un pétard. C’était lors d’une patrouille dans la commune d’Attécoubé, en plein coeur d’Abidjan.
Les circonstances de l’accident du Gendarme blessé par un pétard
L’État-Major général de l’armée ivoirienne a déployé des milliers d’éléments en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Dans le cadre de l’opération Mirador 2021, « environ 17 000 hommes issus de la Police (6 000), de la Gendarmerie (6 000) et des Armées (5 000) seront déployés pendant 23 jours, du 15 décembre 2021 au 06 janvier 2022 ».
En vertu de cette opération de sécurisation, un véhicule de transport de troupes de l’escadron de la gendarmerie d’Agban a effectué une patrouille dans la commune d’Attécoubé. Dans la nuit du vendredi 31 décembre 2021 au samedi 1er janvier 2022, cette patrouille a essuyé des jets de pétards d’individus non encore identifiés.
Le gendarme CZ, Maréchal des logis (MDL), qui a tenté de se débarrasser du pétard jeté dans le véhicule de patrouille, l’apprendra à ses dépens. La puissante déflagration qui s’en est suivie a littéralement « broyé » la main de l’élément du général Alexandre Apalo Touré. L’incident s’est produit aux environs de 00h10 près du supermarché Bon Prix.
La main bousillée par un pétard, le gendarme a aussitôt été évacué à l’hôpital général d’Adjamé pour y recevoir les premiers soins, avant d’être conduit au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville pour une chirurgie plastique.
Et pourtant, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, général Diomandé Vagondo, avait pris une mesure interdisant l’usage des pétards et des feux d’artifice, du 10 décembre 2021 au lundi 31 janvier 2022, sur tout le territoire national. Mais l’on s’interroge jusque-là pour savoir comment les commerçants réussissent à contourner ces mesures pour importer ces engins explosifs, dont le caractère nocif n’est plus à prouver.