Lors d’une conférence de presse tenue, mardi, le porte-parole de Laurent Gbagbo a, au nom du PPA-CI, demandé l’application des recommandations du dialogue politique, notamment la libération de tous les prisonniers civils et militaires, l’arrêt des poursuites contre les responsables politiques de l’opposition, la prise d’une loi d’amnistie en lieu et place de la grâce présidentielle, le retour sécurisé des exilés, la réforme de la CEI ainsi que tout le cadre légal institutionnel des élections. Sauf que, pour l’ UDCY, parti cosignataire du Rapport final du dialogue politique, Justin Katinan Koné fait de la manipulation. Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration de Anicet Guela GNANZI, président de l’UDCY.
L’ UDCY dénonce une tentative de manipulation de l’opinion nationale et internationale par Justin Katinan Koné
Le President de L’UDCY dénonce une tentative de manipulation de l’opinion nationale et internationale par JUSTIN KATINAN KONÉ sur les recommandations de la phase 5 du dialogue politique. A l’ouverture de la phase 5 du dialogue politique le 16 décembre 2021, il a été convenu que les trente-trois (33) propositions soumises par les partis politiques et la société civile soient regroupées en 3 grandes thématiques, à savoir :
1- Mesures d’apaisement de l’environnement politique ;
2- Réconciliation nationale;
3- Cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire. Au titre des mesures d’apaisement de l’environnement politique, le point n° 9 était libellé « Élargissement de l’ordonnance du 6 août 2018 portant amnistie aux personnes qui en avaient été exclues, notamment le Président Laurent GBAGBO, le Ministre Charles Blé GOUDE et les Militaires ».
Lors des échanges, les participants ont convenu que ce point qui relève des prérogatives des Institutions de l’Etat, comme bien d’autres, soit débattu dans un cadre « de haut niveau ». Aussi, ce point n’a-t-il pas fait partie des treize (13) recommandations consignées dans le Rapport Final signé par l’ensemble des participants au Dialogue politique le 4 mars 2022 (voir en annexe).
En résumé, la phase 5 du dialogue politique n’a jamais recommandé la prise d’une loi d’amnistie. L’UDCY s’inscrit donc en faux et dénonce cette tentative de manipulation de l’opinion nationale et internationale.
L’UDCY, cosignataire du Rapport final, ne se reconnaît nullement dans cette fausse affirmation de Monsieur Katina Koné, qu’il tente de faire endosser à tous les participants à la phase 5 du dialogue politique. Fait à Abidjan, le mardi 09 août 2022.
Pour l’UDCY
Anicet Guela GNANZI
Président.