Au Burkina Faso, la Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis fin aux activités d’un groupe de présumés maîtres chanteurs, spécialisé dans l’usurpation d’identité numérique et le chantage à la webcam.
Burkina Faso : fin de parcours d’un groupe usurpateur d’identité
Un réseau composé de trois individus nommés O.A.K ; S.D ; S.A.K tous résidents dans la ville Bobo Dioulasso opérait sur les réseaux sociaux à travers plusieurs faux profils. Selon les faits rapportés par la police, ces derniers ont été appréhendés à travers les profils Facebook tel que « ANGE Patricia », « Faozia OUEDRAOGO », « Kadi-Ouedraogo », « Kadi Belem ». Ainsi, ces individus appelaient ses victimes majoritairement homme avec des demandes d’amitié. Dès que ces demandes sont acceptées, un des membres fait miroiter une relation amoureuse avec la victime.
Mode d’opération des maîtres chanteurs dévoilé
Une fois la confiance établie, la victime est à cet effet invitée à continuer les conversations sur le réseau social, WhatsApp où un autre membre du groupe via des scénarios, l’incite à partager des contenus compromettants. Selon les police, ces individus demandent généralement des photos ou des vidéos intimes. Aussi, ils invitent catégoriquement leur victime de participer à un appel vidéo intime.
Les contenus intimes compromettants sont utilisés pour faire de chantage en exigeant des sommes d’argent à leurs victimes sous peine de voir lesdits contenus diffusés sur les réseaux sociaux ou à leurs proches. Les victimes ayant refusé ce jeu d’intimité virtuel, ont été vues dans une vidéo montée avec leurs images associant à un contenu intime qui a fait l’objet du chantage sur les réseaux sociaux.
Après ces différents actes commis, ils été interpellés et auditionnés par les membres de la Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC). Au cours des interrogations, ces individus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils ont été différés par la suite devant le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga I pour répondre de leurs actes.
Pour rappel, la BCLCC invite les populations a fait preuves de vigilance et de responsabilité pour ne plus tomber dans la main de ces individus usurpateurs d’identité. Toutefois, elle déconseille les internautes à ne plus partager des contenus intimes en ligne.