Pour l’année 2024, la Côte d’Ivoire affiche un bilan énergétique contrasté. D’un côté une envolée historique de la production pétrolière, de l’autre, une contraction du gaz naturel.
Côte d’Ivoire : 2024, une année énergétique à deux vitesses
Au cours du conseil des ministres du 1er Octobre, le gouvernement a indiqué que la production du brut s’établit à 16,1 millions de barils, soit 44000 barils par jour, en hausse de 50% par rapport à 2023. Cette performance est portée par le champ Baleine, mise en production fin août 2023.
A l’inverse, la production de gaz recule de 3% pour atteindre 2,4 milliard de m3. La baisse de la demande électrique, accentuée par l’arrêt temporaire de la centrale d’Azito IV, en est la principale cause.
L’État encaisse moins directement sur la production d’hydrocarbures, sa part dans leur valorisation chutant de 14% pour atteindre 216,7 milliards de FCFA. En revanche, les taxes collectées sur les produits pétroliers (carburants, etc.) explosent, bondissant de 71,6% pour s’élever à 627,7 milliards de FCFA.
Sur le plan électrique, la production brute progresse de 4,3 % pour atteindre 14000 GWh, dont 75% issus du thermique, 24,5 % de l’hydraulique et une fraction du solaire.
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Ce bilan démontre la capacité de la Côte d’Ivoire à renforcer son mix énergétique, tout en soulignant sa dépendance persistante au gaz et au thermique.