Jeudi dernier, le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire ( PPA-CI) a interpellé plusieurs institutions au sujet de la candidature d’Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel.
Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo demande un suivi international sur la candidature de Ouattara
A travers une lettre adressée à l’ONU, l’Union africaine, la Cour pénale internationale, l’Union européenne et l’Assemblée nationale française, le parti d’opposition demande leur appui pour “ faire respecter” la constitution ivoirienne.
Dans le document signé par la Direction du PPA-CI, on peut lire : “ Notre constitution ne prévoit ni trois ni quatre mandats. Ne pas le dire clairement serait perçu comme un acte de complicité avec le régime”
La formation politique estime que, la loi fondamentale qui réduit à deux le nombre de mandats, ne peut être interprétée autrement , alors que le Conseil constitutionnel considère que l’adoption de la Nouvelle Constitution en 2016 a remis le compteur à Zéro.
Dans ce courrier, le parti de Laurent Gbagbo appelle également à une médiation internationale pour “ prévenir une crise électorale à haut risque” “ Nous en appelons à la responsabilité de tous pour garantir les élections paisibles”, a déclaré le représentant spécial du Secrétariat général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest , Léonardo Santos Siamao après un échange avec le chef de l’Etat.
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Du côté du camp présidentiel, le porte-parole du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani, a affirmé que “ le processus électoral suit normalement son cours” et que la campagne s’ouvrira le 10 Octobre.
Sa candidature jugée irrecevable, Laurent Gbagbo ne participera pas au scrutin. Face à Alassane Ouattara, quatre candidats sont en lice dont l’ex-ministre Jean-Louis Billon, Henriette Lagou, ainsi que Simone Gbagbo et Ahoua Don Mello.