Le verdict est tombé pour Kando Soumahoro. L’ancien député et cadre de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a été condamné ce mercredi 21 aout à 3 ans de prison dont deux ferme.
Kando Soumahoro écope de deux ans de prison ferme
Quelques jours après son arrestation, Kando Soumahoro est déjà fixé sur son sort. Ce mercredi, le Tribunal de première instance d’Abidjan a condamné l’ancien député à 3 ans de prison dont deux ferme pour troubles à l’ordre public.
Le cadre de Générations et Peuples Solidaires est aussi privé de ses droits civiques et politiques pour 5 ans. Le compagnon de lutte de Guillaume Soro est accusé d’avoir maintenu en vie une association dissoute en 2021 par la justice ivoirienne.
Selon les autorités judiciaires, Kando Soumahoro est tombé sous le coup de la loi, en signant au nom du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS), la déclaration des partis politiques et organisations de la société civile, issue de la réunion du 9 août, exigeant un dialogue politique et une révision de la Commission électorale indépendante dans le cadre de la présidentielle de 2025.
Pour les avocats du mis en cause, un pourvoi en cassation a été déposé et tant que la Cour de cassation ne s’est pas prononcée, la dissolution de GPS n’est pas effective. Un argumentaire contesté par le juge.
Un deuxième « Soroïte » écroué en une semaine
La condamnation de Kando Soumahoro intervient quelques jours après celui de Mamadou Traoré, un autre cadre de GPS et proche de Guillaume Soro. Pour l’ancien Premier ministre, il s’agit des procès politiques visant à le fragiliser avant le scrutin présidentiel de 2025. Un scrutin pour lequel il n’est pas encore éligible.