Les autorités routières de la Côte d’Ivoire changent de cadence au regard de la situation des plaques illégales. Après la phase de sensibilisation, place est faite à la répression et à la mise en application rigoureuse des textes de loi. Ainsi a annoncé la Direction Générale du Transport terrestre et de la Circulation (DGTTC).
Côte d’Ivoire : plaques illégales, le DGTTC annonce la phase répressive
La lutte contre les plaques illégales ou fantaisistes en Côte d’Ivoire entre dans une autre phase. De la sensibilisation à la mise en garde, l’heure est désormais à l’application stricte de la loi. C’est ce qui ressort du message d’Oumar Sacko, Directeur Général du Transport terrestre et de la Circulation (DGTTC). Ce dernier l’a évoqué dans un entretien qu’il a accordé au Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG).
A lire aussi : Côte d’Ivoire : voici les résolutions du Conseil National de Sécurité
Selon son intervention, une opération spéciale de retrait des plaques illégales de la circulation de la Côte d’Ivoire est annoncée. Ainsi, tous ceux détenteurs d’une fausse immatriculation ou des immatriculations fantaisistes sont priés de se mettre à jour. Dans le cas contraire, la non-sortie avec leurs moyens de déplacement portant une fausse immatriculation est vivement recommandée. Une fois arrêté en pleine infraction, un emprisonnement de six à 6 mois à 2 ans est requis. En plus de cela, une amende allant de 200 000 à 2 millions de FCFA peut être prononcée, et ce, selon la gravité de l’infraction.
Ces dispositions proviennent de la loi n° 63-527 du 26 décembre 1963 portant fixation des peines applicables à certaines infractions commises en matière de police de la circulation. « Selon le décret n° 2016-864 du 03 novembre 2016 portant réglementation de l’usage des voies routières ouvertes à la circulation publique, tout véhicule automobile doit être muni de plaque d’immatriculation régulière fixée de manière inamovible. C’est le préalable à la mise en circulation du véhicule », a souligné le collaborateur du Ministre des Transports, Amadou Koné.
L’opération n’épargne aucun automobiliste sur toute l’étendue du territoire de la Côte d’Ivoire. Que vous soyez de l’administration publique, privée ou personnel, la loi vous sera appliquée en cas d’infraction. Une manière de confirmer l’adage qui dit : « nul n’est au-dessus de la loi ».