Le dossier de candidature de Tidjane Thiam pour les élections présidentielles de la Côte d’Ivoire 2025 est officiellement enregistré. Le dépôt de dossier a été effectif ce dimanche 24 août 2025 au siège de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) fait un grand pas vers la course à la présidence.
Tidjane Thiam et le PDCI-RDA en attente de la CEI
Tidjane Thiam n’a pas effectué son retour en Côte d’Ivoire pour déposer candidature comme l’évoquait la rumeur il y a peu. Néanmoins, l’ancien patron du crédit Suisse a vu son dossier déposé par ses pairs du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) ce dimanche 24 août 2025. Il s’agit d’Alain Cocauthrey, représentant du candidat du parti et certains cadres comme Noëll Akossi Bendjo, Emmou Sylvestre.
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Ladite candidature a été acceptée par la Commission Électorale Indépendante (CEI) malgré la non présence du candidat de la liste électorale. Cependant, l’acceptation et l’enregistrement de la candidature ne sont pas synonymes d’emblée de la validation du dossier. Autrefois banni de la liste électorale par la CEI pour défaut de la nationalité ivoirienne, Tidjane Thiam est loin d’assurer sa place pour élections. Toutefois, le PDCI- RDA garde espoir que les choses vont changer.
À l’issue du dépôt de la candidature, Alain Cocauthrey s’est confié à la place locale. Dans une allocution, il affirme que « cette candidature est le rendez-vous entre un peuple et son digne fils, doté des compétences et de l’expérience pour répondre aux aspirations profondes des Ivoiriens ». Le projet de campagne et de société de Tidjane Thiam est basé sur quatre secteurs piliers. On distingue sur la réconciliation, la justice impartiale, le développement équitable et la restauration des services sociaux de base.
Dans son explication, il a par ailleurs évoqué les maux qui minent l’actuel gouvernement et qui méritent d’être solutionnés. On distingue les inégalités, le chômage des jeunes, les dysfonctionnements du système éducatif et sanitaire, absence d’une justice équitable.