Au Sénégal, l’ancien député Thierno Alassane Sall s’est exprimé à propos de la déclaration politique générale que le Premier ministre n’a toujours pas présentée en s’attaquant au duo Diomaye-Sonko.
Sénégal : Thierno Alassane Sall s’attaque à Ousmane Sonko
C’est à travers un propos tendu que l’ancien candidat à la présidence et opposant au régime actuel, Thierno Alassane Sall s’adresse au régime du président Bassirou Diomaye Faye. Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio, l’ancien député du régime de l’ancien Président Macky Sall s’est prononcé sur la déclaration politique générale que le Premier ministre n’a toujours pas présentée depuis la prise de service.
Dans son intervention, l’ancien député n’a pas hésité à se lâcher. Pour lui, le PM Ousmane Sonko « manque de retenue » et le président Bassirou Diomaye Faye fait preuve de « passivité ». Il ne conçoit pas l’intention du Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale en dehors de l’Assemblée nationale. « Sonko laisse entendre que les députés manquent de compétence, alors que la Constitution n’exige pas un savoir académique ou une compétence technique.
Elle repose sur un critère de légitimité démocratique, car les députés sont les représentants du peuple. Comment quelqu’un qui n’est pas élu peut-il ainsi s’adresser à l’Assemblée nationale tout en exigeant du respect des autres ? C’est tout de même assez grave. Plus inquiétant encore, c’est que le président de la République semble avoir des difficultés à ordonner à son Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale et de s’adresser correctement aux gens », a déclaré le député.
En plus, l’autorité déplore le fonctionnement du nouveau régime, car selon elle, « les rôles semblent inversés. Le Premier ministre paraît être l’autorité centrale, tandis que le président de la République semble subordonné ». Pour critiquer le Président Bassirou Diomaye Faye de faire élire Ousmane Sonko dans les années à venir, il cite la maxime selon laquelle « les hommes d’État pensent aux générations futures, tandis que les hommes politiques pensent à la prochaine élection .»