L’ex- première dame ivoirienne, Simone Gbagbo a invité jeudi, les populations à œuvrer pour le pardon afin d’éviter le « pire », lors d’une rencontre avec le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP), conduit par Ouattara Gnonzié.
Simone Gbagbo appelle à la réconciliation depuis sa libération de prison
« Il faut accepter de pardonner pour sauver la nation, sinon ce qu’on vivra, sera pire que ce qu’on a vécu », a affirmé la Mme Gbagbo, ajoutant qu’il « faut faire reculer le diable ».
« Ce qu’on peut faire pour reculer le diable c’est de lui donner l’amour. Quand vous lui tendez la main, le diable prend la fuite » a-t-elle expliquée.
Liberée le 08 après une amnistie du président Alassane Ouattara, l’ex- première dame ne cesse de recevoir des délégations de l’interieur du pays et des personnalités du pays profitant de l’occasion pour appelé à la paix.
Notons que Simone Gbagbo, avait qualifié à Grand-Bassam (à 14 Km à l’Est d’Abidjan), sa libération du 08 août, de “miracle de Dieu’’ qui “a incliné le cœur’’ du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au cours d’une cérémonie aux allures de culte religieux à Moosou, son village natal.
“Je voudrais remercier la ville d’Odienné qui ne m’a pas rejeté (…) J’y est vécu sans maladie et sans tracasserie’’, a-t-elle déclaré, avant d’adresser des remerciements à l’ancien grand chancelier, le général Issouf Koné, propriétaire de la résidence dans laquelle elle était gardée et le maire d’alors de la ville, l’ex-ministre Diakité Coty Souleymane, son ex-élève au Lycée classique d’Abidjan, qui “(l)’a traité comme une mère’’.
Début septembre, les wê (groupe éthnique rencontr » à l’ouest de la Côte d’Ivoire) venus saluer l’ancienne première dame dame ivoirienne, Simone Gbagbo, a conseillé à ses hôtes de tourner le dos à la vengeance.
En effet, après avoir payé le plus lourd tribut dans la crise ivoirienne, il est bien évident que le peuple Wê ait encore des récriminations et la volonté d’en découdre avec ses bourreaux au cas où le rapport de forces changeait. Toutefois, l’épouse de Laurent Gbagbo a appelé ce peuple de l’ouest montagneux à désarmer les cœurs.