Le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Maurice Kakou Guikahué, a évoqué lors de son passage dimanche dernier à Abengourou la mort politique de plusieurs ex-barons du PDCI-RDA, dont Daniel Kablan Duncan, Siandou Fofana, Ahoua Ndoli et Aka Aouélé, désormais militants du RHDP du président Alassane Ouattara.
Guikahué fait de graves revélations sur l’avenir politique de Duncan, d’Aka Aouélé et de Siandou Fofana
Qu’en sera-t-il de l’avenir politique de Daniel Kablan Duncan, Siandou Fofana, d’Aka Aouélé et Ahoua N’Doli, tous ex-cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), qui ont rejoint le RHDP du fait de la rupture de ban entre l’ancien président Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ? Le secrétaire exécutif en chef du vieux parti, Maurice Kakou Guikahué, semble détenir la réponse à cette question.
Devant les militants de son parti, dimanche dernier à Abengourou, le »Capitaine courage » comme il se fait appeler par ses sympathisants, a jugé bon de prédire le déclin politique de ces personnalités qui autrefois faisaient les beaux jours du PDCI-RDA dans leurs localités respectives. Justifiant ses propos par l’existence en Côte d’Ivoire des bastions imprenables du parti fondé par feu Felix Houphouët Boigny, il a cité entre autres les localités de Port-Bouët, de la région du Sud-comoé (Aboisso, Grand Bassam, etc.) mais aussi Bongouanou dans l’Indénié où les populations sont foncièrement acquises à la cause du PDCI.
A l’écouter, le départ des cadres suscités, ne saurait changer la donne dans l’esprit des populations. Prenant en exemple, les cas spécifiques d’Ahoua N’doli et de Siandou Fofana qui se sont fait battre respectivement lors des dernières élections à Bongouanou et à Port-Bouët par les candidats du PDCI malgré le peu de moyens mis à leur disposition. « Donc, il y a des endroits comme ça. Le PDCI est dans le sang », a-t-il fait savoir aux militants du PDCI-RDA de l’est. M. Guikahué a également saisi la perche pour rappeler que la force du PDCI-RDA repose dans l’idéologie du parti, suivie à la lettre par les différents comités de bases.
« Donc, Secrétaires de sections, reprenez votre place sinon les comités de base vont être déçus de vous. Il ne faut pas suivre l’argent. Il ne faut pas suivre l’homme. Il faut suivre l’idéologie du parti », a-t-il appelé. Avant d’ajouter « Si le parti est en faute, il vous appartient d’envoyer des délégations nous expliquer et on va vous écouter ».