La terre serait-elle en train de s’écrouler sous les pieds d’Albert Toikeusse Mabri ? Cette interrogation est d’autant plus opportune, qu’après son limogeage du gouvernement, des rumeurs font état de sa convocation à la police économique.
Voici la vérité sur la rumeur de la convocation de Mabri
Sale temps pour Albert Toikeusse Mabri. C’est le moins que l’on puisse affirmer après la succession d’évènements observée ces derniers temps chez le désormais ancien ministre.
En effet, à la suite du remaniement ministériel du mercredi dernier, le leader du parti arc-en-ciel a été limogé de son poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et remplacé à ce poste par Dr Adama Diawara.
Cette « sanction » fait suite aux réticences du président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) à propos de la désignation d’Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP.
Même si ATM a fini par donner sa caution à la candidature du Premier ministre, le ver était déjà dans le fruit, et il l’a payé cash.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le président du Conseil régional du Tonkpi pourrait avoir maille à partir avec la police économique dans les jours à venir.
Il ressort des informations en notre possession qu’Évariste Méambly, ancien Président du Conseil régional du Guémon, aurait convoqué Mabri devant les autorités policières pour une dette (de plus d’un milliard de FCFA) contractée lors de précédentes élections, et qui n’a pu être remboursée jusque-là.
À en croire un proche de Méambly, « Mabri lui doit de l’argent. Et comme il n’est plus ministre, voilà pourquoi il réclame son argent. C’est pourquoi il l’a convoqué. Il y a quelqu’un qui a fait un post pour dire sale temps pour Mabri. Voilà pourquoi Méambly a répondu comme ça ».
Joints par Afrique-sur7.fr, des proches de Mabri disent n’avoir connaissance d’aucune convocation officielle venant de la police.
Peut-être tout simplement un autre pétard mouillé des adversaires du président de l’UDPCI pour briser son moral en prélude à la présidentielle d’octobre? Rien n’est moins sûr!