Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition ivoirienne, s’est entretenu, lundi 16 novembre 2020, à sa résidence de Cocody, avec les membres du Sécretariat exécutif de son parti, le PDCI-RDA. Il a réitéré sa détermination à travailler à la libération des leaders de l’opposition, arrêtés.
« Aujourd’hui, participer à la vie politique dans notre pays vous expose à la privation de votre liberté et à la mort » (Henri Konan Bédié)
Au menu de la rencontre qu’il a eue avec les cadres du PDCI, se trouve bien évidemment l’actualité sociopolitique nationale marquée par les arrestations enregistrées dans les rangs de l’opposition.
Pour Henri Konan Bédié, faire la politique aujourd’hui en Côte d’Ivoire, c’est s’exposer aux « actions répressives » du régime RHDP et de son président Alassane Ouattara.
« Parce que tout simplement, nous voulons une Côte d’Ivoire démocratique, une Côte d’Ivoire dans laquelle nous respectons les Lois et les règles que nous nous sommes librement données (…) partout où nous sommes sur toute l’étendue du territoire, nous sommes terrorisés, embastillés, mutilés et assassinés dans l’horreur bestiale, par le pouvoir RHDP et ses milices », a-t-il dénoncé.
« Les dirigeants politiques de l’opposition sont pourchassés, emprisonnés dans des lieux inconnus ou à domicile. Aujourd’hui, participer à la vie politique dans notre pays vous expose à la privation de votre liberté et à la mort », a-t-il poursuivi.
Saluant la mémoire des personnes disparues lors des tragiques évènements électoraux, Henri Konan Bédié n’a pas omis de fustiger « la barbarie sans nom que fait subir le pouvoir RHDP au peuple de Côte d’Ivoire ».
Il a par ailleurs fait cas du blocus imposé autour des résidences de certains leaders de l’opposition ainsi que des arrestations de certains d’entre eux, dont son bras droit, Maurice Kakou Guikahué, et Pascal Affi N’guessan, le porte-parole des groupements et plateformes politiques de l’opposition.
Pour ces derniers cités, ainsi que pour tous les autres cadres de l’opposition, incarcérés, le Sphinx de Daoukro a promis de poursuivre le combat pour leur « libération sans condition ».