Aux dires de Franklin Nyamsi, Alain Lobognon devrait faire son entrée dans le prochain gouvernement d’Alassane Ouattara. Dans une publication sur Twitter, l’écrivain camerounais a déshabillé l’ancien député de Fresco.
Franklin Nyamsi traite Alain Lobognon de « Judas Iscariote »
Alain Lobognon, ancien ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, limogé en mai 2015, pourrait retrouver le gouvernement. C’est du moins ce que confie Franklin Nyamsi dans un tweet. En effet, le professeur de philosophie est convaincu que l’ex-député de Fresco a purement retourné sa veste après avoir tourné le dos à Guillaume Kigabfori Soro et au GPS (Générations et peuples solidaires).
Le conseiller de l’ex-chef rebelle ajoute que l’époux d’Amira Lobognon est décidé à se blottir dans les bras d’Alassane Ouattara et du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix).
« Le Stockholmard lobotomisé et dévirilisé de Fresco aspire à redevenir un minable ministrion du despote Alassane Ouattara. Pour ce faire, il croit pouvoir mouiller de sa bave infecte ses anciens et loyaux camarades. Depuis Judas Iscariote, le sort des traîtres ingrats est connu », a écrit Franklin Nyamsi sur son compte Twitter.
Il ne faut pas oublier que la tension monte régulièrement entre Alain Lobognon et Franklin Nyamsi. L’écrivain camerounais ne supporte pas la volonté de l’ancien ministre de vouloir réconcilier Guillaume Soro et Alassane Ouattara. Pour rappel, peu avant son procès, Lobognon a annoncé sa démission de toutes les instances du MVCI (Mouvement pour la promoition des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire), proche de Guillaume Soro.
« Le ministre Alain Lobognon a décidé de mettre fin à son engagement au sein du MVCI pour une volonté personnelle de disposer de sa totale liberté au moment où va s’ouvrir le procès devant le Tribunal criminel d’Abidjan où il comparaitra en compagnie des autres prévenus arrêtés le 23 décembre 2019 », pouvait-on lire dans un communiqué. Depuis, il est sous le feu des critiques des soroistes qui le considèrent comme un véritable traitre.